A l'origine, la "soupe" était une tranche de pain arrosée de bouillon de viandes ou de légumes ainsi que des herbes que l'on mettait dans le bouillon.
Cela permettait ainsi à la population paysanne du Moyen-Âge, très pauvre à l’époque, d’avoir un repas chaud et nourrissant chaque jour.
La soupe, une fois cuite, peut être servie telle quelle ou battue, pour obtenir une consistance plus homogène qui est plus facilement absorbée et qui change de goût par un changement de texture.
Ces principaux composants étant les légumes du potager du moyen âge à savoir : artichaut, poireau, fèves, citrouille, pois, chou, oignon, ortie, …

AU XVII, la soupe devient potage ou consommé considéré comme plus noble, sous l’impulsion des bourgeois et de la cour du roi qui en apprécient ainsi les préparations à base de légumes raffinés plutôt que s’adonner à de gargantuesques repas de gibiers et de viandes qui composaient traditionnellement les festins royaux.

Au XIXe siècle, les potages devenus plus sophistiqués et légers sont servis au début des repas dans les lieux bourgeois et distingués. Toutefois, la soupe reste un plat unique à la campagne et dans les familles ouvrières.

Ainsi, la soupe, tout au long des siècles, est le principal plat qui a permis à l’homme de se nourrir.
Ne dit-on d’ailleurs pas aux enfants : « Manges ta soupe et tu deviendras grand ! » ?

De nos jours, la soupe est maintenant un aliment plaisir lié au terroir, aux traditions, à une alimentation saine et naturelle mais aussi au voyage et à la découverte tant les recettes sont variées et originales.